Quelques petits mois nous séparent de la commercialisation d’Oculus Rift, mais la dernière sortie de Palmer Luckey risque de faire désordre. « La réalité virtuelle est encore chère, relativement imparfaite dans son concept », souffle le PDG d’Oculus VR au micro de Gamespot.com. Plus que son jeune âge (22 ans !!), c’est vraisemblablement sur le compte de son inexpérience des médias qu’il faut attribuer cet excès de lucidité.
Il est prêt à en débattre, mais à la condition express que son opposant ait expérimenté la réalité virtuelle auquel cas « nous ne pourrons avoir une discussion significative sur le sujet ». Et à ceux qui doutent après l’avoir testé, le PDG demande de la patience, la technologie arrivera très vite à maturité : « Ce n’est qu’une question de temps, de qualité et de coût », explique-t-il dans les colonnes de Gamespot.com. La montée en régime de ce mode d’affichage qui fait de l’immersion et de l’acte de présence – plus que de gameplay – sa véritable valeur ajoutée, est telle qu’aucune personne ne sera en mesure de déclarer « je n’y vois aucun intérêt », assure-t-il.
Palmer et les médias : cette Une du Time a fait les choux gras
d'Internet
Car le périmètre d’exploitation de la VR est immense soutien Palmer Luckey. Regarder un film, une retransmission sportive ou encore explorer des contrées inconnues n’échappera pas à l’appétit des acteurs de l’édition ni à celui des consommateurs friands du confort visuel sans précédent qu’offre cette nouvelle technologie. Elle devra cependant s’affranchir de sa forme actuelle, trop intimidante pour la destiner à un produit de masse. Le casque VR est en effet un dispositif lourd dont l’enveloppe matérielle coupe l’utilisateur du monde extérieur. La tête pensante d’Oculus VR l’imagine évoluer vers la commodité des lunettes de vue, et pourquoi pas « la gratuité ». Seul le contenu sera à la charge de l’usager.
S’il entend donc les critiques, s’il reconnaît des insuffisances techniques, « rien n’entravera la bonne marche de la réalité virtuelle ».